La cellule « vie démocratique » a entrepris de demander leur avis aux membres des différents conseils de l'UdS (CA, CEVU, CS, et CTP) sur le fonctionnement de ces conseils.
« Au moment du séminaire de l'école des cadres, organisé en février dernier (voir article), certains élus ont formulé des remarques, parfois des critiques, sur le fonctionnement des conseils universitaires, explique Philippe Breton, chargé de mission « vie démocratique ». Certains se plaignaient par exemple d'une transmission trop tardive des documents. Par ailleurs, après une année d'existence des organes délibératifs de l'UdS, il nous a semblé opportun de faire le point sur leur fonctionnement ou leurs dysfonctionnements, dans l'idée d'améliorer les choses. »
La cellule « vie démocratique » a donc entrepris de prendre l'avis des conseillers des CA, CEVU, CS et CTP. Une enquête a été mise en place, selon une méthodologie rigoureuse. Chaque conseiller a été destinataire d'un courrier à son domicile : une lettre expliquant la démarche, la méthode et un questionnaire assez long portant sur des thèmes aussi variés que la compétence des conseillers (s'estiment-ils bien formés ?), le fonctionnement des réunions ou le suivi des décisions... Une série de questions fermées est posée sur chaque thème, qui peut être complétée par une contribution spontanée. Chaque réponse est bien sûre confidentielle. Les enquêtes complétées peuvent être renvoyées à la cellule « vie démocratique » jusqu'au 31 mai prochain.
La synthèse de cette enquête sera présentée aux conseillers et à la Présidence à la rentrée 2010. « Elle sera assortie de préconisations, de pistes pour améliorer le fonctionnement des conseils », précise Philippe Breton.
C.L.
L'Université de Strasbourg se porte candidate à l'Emprunt national en mobilisant ses partenaires scientifiques, les collectivités locales et toutes les forces vives présentes sur le territoire. Ainsi, les représentants des collectivités territoriales alsaciennes et des élus parlementaires du Bas-Rhin se sont réunis le 7 mai 2010 autour d'Alain Beretz, président de l'Université de Strasbourg, de Nicolas Carboni, directeur général d'Alsace BioValley et du professeur Jacques Marescaux, président fondateur de l'IRCAD (Institut de recherche contre les cancers de l'appareil digestif).
L'Emprunt national représente pour la région une opportunité unique de doter son campus universitaire des ressources requises pour le propulser aux tous premiers rangs de la compétition internationale, et assurer ainsi une source pérenne d'attractivité, de croissance et d'emplois.
La candidature du site strasbourgeois se caractérise par son homogénéité, sa compétitivité et le haut niveau d'exigence de chacun des dossiers qui la composent.
Un des atouts essentiels du site strasbourgeois, est qu'il offre, au travers des instances de l'Université de Strasbourg et de sa fondation, toutes les modalités de gouvernance en capacité de fédérer les acteurs du projet. Aussi, l'Université de Strasbourg, en partenariat avec différents acteurs du territoire, est-elle apte à porter un projet ambitieux dont les différentes composantes représentent un investissement estimé à plus de 1,5 milliards d'euros.
Guy-René Perrin, délégué général pour le Grand Emprunt. Il coordonne la cellule Grand Emprunt. Les orientations stratégiques lui seront fournies par un comité de pilotage qui, autour du président de l'Université, rassemble tous les partenaires qui contribuent à l'envergure et à la cohérence d'ensemble du projet. Un travail précis de conception et d'élaboration de chaque projet, en réponse aux appels d'offres du gouvernement sera réalisé au sein de groupes thématiques. La validation du dossier de candidature sera assurée par les conseils de l'Université.
Une candidature en cinq projets
La candidature strasbourgeoise se décline notamment sur les cinq programmes suivants :
Agnès Walser-Luchesi est chargée de mission pour l'Université de Strasbourg et assure la représentation de la vice-présidente Formations initiale et continue, Frédérique Granet, auprès du CROUS. Depuis le mois d'avril, elle coordonne une action de solidarité en faveur des étudiants d'Haïti, dramatiquement touchés par le séisme du 12 janvier dernier.
Comment a émergé l'idée de cette action solidaire ?
Madame Granet m'a parlé des étudiants haïtiens en formation à l'Université de Strasbourg. Il y a ceux qui étudient et vivent ici, mais il y en a aussi plus d'une quarantaine qui suivent en EAD une formation initiale depuis Haïti, en licence professionnelle Études territoriales appliquées (ETA) du Département d'études territoriales (DET) de l'UFR LSHA. Ces liens datent d'une coopération naissante entre l'Université de Strasbourg et l'Institut des hautes études commerciales et économiques (IHECE) d'Haïti, mise en place par Jean-Marie Calydon, directeur du Département d'études territoriales.
Nous avons réfléchi à la meilleure manière de les aider, et ce dans la durée. Plutôt que de les faire venir ici, nous avons préféré engager une opération visant à reconstruire l'université avec ce que nous savons faire de mieux : la formation et le développement des savoirs. Les actions sont donc ciblées, et la gestion responsable. Nous travaillons de manière très concrète, sur trois niveaux : le court, le moyen et le long terme.
Comment avez-vous procédé ?
Il faut d'abord mener un travail approfondi d'écoute, de recueil de témoignages, pour bien comprendre la situation et cerner les besoins. Pour cela, nous avons notamment travaillé avec l'association Ibiscus qui représente les Haïtiens à Strasbourg. Nous avons par exemple constaté qu'il manque beaucoup d'enseignants et qu'il va falloir former de nombreux formateurs. Plus tard, des appels à candidatures pour aller enseigner là-bas pourront être lancés. Pour l'heure, nous cherchons à financer l'achat et l'acheminement sur place de matériel pédagogique pour l'équipe enseignante et pour les étudiants inscrits à l'Université de Strasbourg et suivant une de nos formations à distance. Nous établissons également de véritables liens avec l'Ambassade de France en Haïti afin de coordonner dans les meilleures conditions nos opérations.
Quels sont les moyens d'aider et de participer à cette opération ?
Ils sont divers et chacun est le bienvenu. Au niveau des institutions, il faut souligner l'appui du président Alain Beretz et du CEVU qui a approuvé l'affectation de 10 000 euros au titre du Plan licence pour la LP ETA. Suite à ma récente présentation en CEVU et à des contacts personnels, d'autres donateurs se sont manifestés. Il s'agit de l'UFR des langues vivantes, de l'EM Strasbourg et de l'UFR LSHA. Les subventions et les dons vont de 750 à 1 000 euros. Ce sont de beaux gestes, et j'espère que d'autres suivront. Le CROUS est très présent dans cette opération et constitue un élément moteur du projet et de sa réalisation.
L'Université de Strasbourg va aussi exonérer de droits d'inscription des étudiants haïtiens qui souhaitent poursuivre leurs études ici. Certaines composantes peuvent, elles aussi, décider de les exonérer des droits spécifiques dont il faut habituellement s'acquitter. Le CROUS, lui, a versé 500 euros à chaque étudiant haïtien de l'Université vivant à Strasbourg et a mis un soutien psychologique à disposition. Puis vient l'aide matérielle, pour laquelle chacun peut contribuer en faisant un don.
Même à titre individuel ?
Bien sûr ! On peut déjà participer au repas haïtien qu'organise le CROUS le 27 mai prochain, à l'Esplanade, où se produira également un chanteur que fait venir l'association Ibiscus. Toutes les initiatives étudiantes sont les bienvenues, que ce soit pour organiser des animations culturelles, musicales, cinématographiques, scientifiques etc. ou pour aider à la collecte de dons auprès des composantes, ou d'organismes comme Alsace International, ou d'entreprises, etc. Le succès de l'opération dépend vraiment de la mobilisation de chacun.
Où ira l'argent ?
L'argent est versé à la Fondation Université de Strasbourg, garante d'une bonne gestion, de transparence, ce qui permet en outre une déduction fiscale. Un tableau prévisionnel est déjà dressé, qui recense très précisément les besoins en équipement de bureau et les frais d'acheminement et de coordination. Des dons en matériel (photocopieurs, ordinateurs, papier...) peuvent aussi être faits et déductibles d'impôts. Il est possible de donner en ligne et d'obtenir plus d'information sur fondation.unistra.fr.
Il ne faut pas hésiter !
Pour faire un don téléchargez le bulletin
Propos recueillis par Virginie Vendamme
Contact :
Agnès Walser-Luchesi
EM Strasbourg
61 avenue de la Forêt Noire
67 85 Strasbourg cedex
Tél. 03 68 85 83 35
Contactez par courriel
Agnès Walser-Luchesi, maître de conférences en gestion, habilitée à diriger des recherches, est spécialiste en marketing à l'Ecole de Management de Strasbourg où elle est responsable du master 2 Marketing et écoute des marchés. Ses recherches se concentrent sur l'analyse de la perception des prix, et l'écoute des clients dans les entreprises.
Strasbourg accueille du 25 mai au 28 mai prochain le XVe colloque national de démographie. Il réunira 120 à 150 démographes autour du thème de la « fécondité ». Quels sont les enjeux et les perspectives de cette jeune discipline universitaire. Tour d'horizon avec Claude Régnier, président du comité d'organisation du colloque et Didier Breton, membre de ce même comité.
Ce colloque, on peut dire que c'est un grand rendez-vous des démographes français ?
Claude Régnier : c'est certain ! La communauté des démographes français n'est pas très grande (120 chercheurs environ, 60 à l'INED, autant dans les instituts ou centres de recherche universitaires) : quand on accueille 120 à 150 congressistes, même s'il y a des doctorants parmi eux, ce n'est pas rien ! Le premier congrès de démographie a été organisé en 1960 à Strasbourg. Puis ensuite tous les 3 ou 4 ans, chaque fois autour d'un thème spécifique : on creuse une question en prise directe avec la société -cette année, la fécondité- pendant une semaine.
Et justement, pourquoi avoir choisi le thème de la fécondité ?
Didier Breton : Ce thème a été choisi il y a 3 ans. La fécondité pose des questions assez aigües en Europe. La position de la France, qui bénéficie du taux de fécondité le plus élevé d'Europe (2 enfants par femme, alors que la moyenne européenne est à 1,7 - 1,4 en Italie, en Espagne, en Allemagne), interpelle les démographes. Paradoxalement, les françaises ont leur premier enfant assez tard (29 ans en moyenne), mais elles sont moins nombreuses à ne pas avoir d'enfants (10 à 15% des femmes, 25% en Allemagne) et plus nombreuses à avoir un 3e enfant.
La démographie se contente-t-elle de mesurer ou cherche-t-elle aussi à expliquer ? Pouvez-vous avancer une explication à cette « exception » française ?
C.R. : La démographie doit d'abord mesurer, c'est sa première mission. Elle a toujours cherché à expliquer, mais sa tâche est aujourd'hui facilitée par le fait que les méthodes de comptage sont moins chronophages qu'auparavant, ce qui laisse plus de temps pour chercher les causes. Ce n'est d'ailleurs jamais évident !
D.B. : Concernant le taux de fécondité des françaises, une des explications tient à la politique familiale mise en place dans notre pays pour aider les familles nombreuses, permettre aux femmes de concilier vie familiale et professionnelle...
La baisse de la fécondité dans un pays a-t-elle des conséquences graves ?
D.B. : Elle peut poser de graves problèmes de renouvellement des générations, des sociétés de « vieux », par essence moins dynamiques, avec des problèmes de prise en charge des retraites et des coûts de santé liés à une population vieillissante.
C.R. : De manière générale, l'idéal pour une population est de maintenir un équilibre démographique. Les pics et les creux sont toujours générateurs de perturbations : ainsi, l'arrivée des babyboomers à l'âge de la retraite est pour partie responsable des difficultés que rencontre le système de financement des retraites !
Quelle place occupe la démographie dans la société d'aujourd'hui ? Quelle évolution dans le temps ?
C.R. : La démographie est une discipline récente (50 ans, en fait). Elle a toujours intéressé de nombreuses autres disciplines : l'histoire, l'économie, la sociologie, les statistiques... Mais il me semble que les démographes sont de plus en plus sollicités par la société.
D.B. : Moi qui dirige un master pro de démographie, je peux témoigner du fait que le métier de « démographe » est de plus en plus reconnu comme un métier à part entière. La plupart de nos étudiants travaillent dans des organismes publics ou parapublics sur des études statistiques de population : les observatoires, notamment. Ils n'ont pas de difficulté à trouver un emploi, puisque 80% d'entre eux sont en poste à la fin de leur formation et 100% au bout d'une année.
Propos recueillis par Caroline Laplane
Dépendant directement de la Direction générale des services, le Service des affaires générales est composé de trois personnes : Isabelle Kittel, Cyrille Criqui et Robert Loye.
Rencontre avec l'ensemble d'un service garant du bon déroulement d'événements clés dans la vie universitaire.
Quelles sont vos missions ?
Robert Loye : Deux fonctions visibles relèvent de ce service : il a en charge la gestion administrative et logistique du CA et du Congrès et il est garant du bon déroulement des élections. D'autres missions lui sont restées après la fusion des trois universités, comme la réunion des directeurs de composantes, les délégations de signature en matière financière ainsi que la gestion financière du Cabinet de la présidence. Ces missions ainsi succinctement définies font donc apparaître que notre interlocuteur privilégié est le Service des affaires juridiques.
Isabelle Kittel : On peut considérer globalement trois types d'élections : celles des organes légaux de l'établissement et qui concernent tous les personnels et usagers de l'Universités : CA(1), CEVU(2), CS(3) et CTP(4), les élections liées à des instances nationales et les élections au sein des composantes.
Pour le CA, le CS et le CEVU, les élections ont lieu tous les quatre ans pour les personnels, et tous les deux ans pour les étudiants. Il peut y avoir des élections partielles en cas de départ ou de démission. Le CA est composé de 7 membres du collège A, 7 du collège B, 3 BIATOS, 5 étudiants, 8 personnalités extérieures et du président. Le CS et le CEVU sont composés de 40 membres. Pour le CS, le CA et le CEVU, on compte 27 collèges, soit, au moment de l'élection, autant d'urnes, à installer à l'Institut le Bel. Nous recevons dans ces moments-là l'aide des services centraux et des composantes. Concernant le taux de participation, il est parmi les plus élevé de France, avec pour les étudiants, environ 25% de participation à l'Université de Strasbourg, contre environ 10- 12% dans les autres universités françaises. Pour les élections concernant le personnel, le seuil de 60% de taux de participation est atteint, mais il faut dire que la création de l'Université de Strasbourg a beaucoup mobilisé.
Il y a aussi les élections de la CPE (commission paritaire d'établissement) qui concerne les personnels BIATOS titulaires, et qui a lieu tous les trois ans, la CPE pour les contractuels, et depuis 2009, une nouvelle commission consultative paritaire des doctorants contractuels. Nous avons aussi le CTP et le CTP ministériel, qui s'est déroulé le 6 mai dernier. Nous organisons aussi les élections au CNESER, pour les étudiants, et pour les personnels de l'Université. Les prochaines auront lieu en juin 2010 pour les étudiants et en mars 2011 pour les personnels.
Pour les élections au sein des conseils de composantes, nous intervenons à titre de conseil et d'aide au respect des calendriers et de la règlementation. Ces élections ont lieu en général deux fois par an, suivant les composantes, en décembre, et en mai.
Nous contribuons aussi à l'organisation des élections au CROUS à titre d'aide, car ces élections sont entièrement placées sous sa responsabilité.
La gestion du CA et du Congrès demande-t-elle beaucoup de préparation ?
Cyrille Criqui : Le calendrier annuel des différentes phases que nous avons établi sur la base d'un CA par mois, fait apparaître, en théorie, une heureuse harmonie : l'objectif essentiel étant que les administrateurs puissent disposer suffisamment tôt des documents pour en prendre connaissance avant la réunion. Mais les ordres du jour font parfois l'objet d'ajouts au-delà des dates « fatidiques » ou certains documents liés à chaque point de l'ordre du jour sont fournis quelques jours avant la date de la réunion.
Le Service d'aide au pilotage a bien voulu consacrer ses compétences à l'établissement d'un logigramme. Nous suivions bien toutes les étapes du processus, mais ce logigramme nous a permis d'en mesurer le nombre !
R.L. : Les pratiques doivent évoluer et l'idée de passer au « zéro papier » fait son chemin dans les esprits. Nous avons déjà permis de donner à chaque administrateur une adresse leur permettant via SYMPA d'accéder aux documents dès que nous pouvons en mettre suffisamment en ligne, avec l'ordre du jour. Mais l'ensemble fait l'objet d'un envoi papier. Pour vous donner une idée, cela représente quasiment pour chaque CA, une ramette de papier par personne !
S'il faut compter trois semaines pour obtenir des propositions de points d'ordre du jour des composantes et des services, et obtenir la décision de l'ordre du jour par le Bureau, il est nécessaire de tenir strictement les délais, ce qui n'est pas toujours bien compris. Pourtant de cette préparation, dépend en partie, la qualité de la préparation et de la tenue des conseils.
C.C. : Au lendemain de chaque conseil, une autre série d'activités doit rapidement être mise en œuvre : il s'agit essentiellement d'assurer la diffusion des décisions, après leur mise en forme et signature par le directeur général des services. Elles doivent être communiquées aux services et composantes qui attendent ces décisions. Elles doivent être envoyées au recteur, à l'agent comptable, à la Direction des finances et à la Direction des études et de la scolarité. Elles sont aussi mises en ligne sur l'ENT afin que chacun puisse en prendre connaissance. Puis il faut rédiger le procès verbal. Le principe actuel est de le soumettre au directeur général des services, dans les dix jours, puis à la Présidence, afin qu'il puisse être proposé à l'ordre du jour de la réunion suivante du conseil. Ainsi approuvé avec ou sans modification, il est mis à la signature du président et du directeur général des services pour « servir ce que de droit ». Enfin, il est également mis en ligne sur l'ENT. Dernier point, le lendemain de chaque CA, un court article est rédigé pour publication dans L'Actu afin qu'une information rapide soit portée à la connaissance de tous les personnels en général dans les trois jours.
La fusion a-t-elle modifié les conditions du CA ?
C.C. : Chaque CA compte environ 80 points à l'ordre du jour. Le volume a triplé. Une dizaine de points font l'objet de discussion. Mais à la demande des membres en début de séance, certains points de l'ordre du jour peuvent aussi être mis à discussion.
Y a-t-il des projets en cours ?
R.L. : Comme les statuts de l'Université prévoient un règlement intérieur pour le CA, le service a élaboré un avant-projet. Mais au moment où ce travail s'achevait, une enquête a été lancée par le chargé de mission « Vie démocratique » auprès des administrateurs et des membres des trois conseils pour connaître leurs sentiments sur le fonctionnement de ces instances et le cas échéant, comment l'améliorer. Les conclusions de cette enquête qui seront rendues en juin, permettront certainement d'ajouter des points au règlement intérieur. C'est dire que le Conseil d'administration pourra se saisir d'un projet de règlement intérieur en septembre ou octobre.
D'autres projets peuvent être imaginés comme l'indexation des délibérations du CA ou le vote électronique pour progresser encore vers une administration de l'électronique. Dans l'immédiat, nous allons assurer un projet plus anecdotique : notre déménagement dans les nouveaux locaux du Patio.
Caroline Laplane
(1) Conseil d'administration
(2) Conseil des études et de la vie universitaire
(3) Conseil scientifique
(4) Comité technique paritaire
Au départ de ce projet, un Institut d'études politiques (IEP) à l'étroit dans ses murs, contraint de maintenir ses effectifs à 1 200 étudiants pour des raisons d'espace, « surtout depuis la création d'une cinquième année dans le cursus en 2005 », précise Sylvain Schirmann, directeur de l'Institut.
À l'arrivée, la création à Strasbourg d'un pôle de formation et de recherche autour de la gouvernance des administrations publiques, de la propriété industrielle et des études européennes et internationales.
Le futur PAPS/PCPI (Pôle d'administration publique de Strasbourg/Pôle de compétence en propriété intellectuelle) regroupera finalement l'IEP, l'INPI(1), le CEIPI(2), l'IEEPI(3), et enfin l'IPAG(4)et l'IHEE(5) sur le site de l'hôpital civil de Strasbourg. Soit un volant de 2 200 étudiants. Le nouveau bâtiment de 13 000 m2, construit sur un espace libéré par l'aménagement du nouvel hôpital civil, présente l'intérêt d'être tout près de l'ENA(6) et à un jet de pierre de l'INET(7).
À l'automne, l'avant-projet définitif du bâtiment doit être arrêté. Conçu par le cabinet d'architectes Lipsky et Rollet (lauréats du concours), le bâtiment du PAPS/PCPI doit entrer en fonction à la rentrée 2014. Il est financé par l'État, la région, le département et la CUS(8), qui assure la maîtrise d'ouvrage du projet (22 millions d'euros).
C. L.
(1) INPI : Institut national de la propriété industrielle
(2) CEIPI : Centre d'études internationales de la propriété industrielle
(3) IEEPI : Institut européen entreprises et propriété intellectuelle
(4) IPAG : Institut de préparation à l'administration générale
(5) IHEE : Institut des hautes études européennes
(6) ENA : École nationale d'administration
(7) INET : Institut national des études territoriales
(8) CUS : Communauté urbaine de Strasbourg
Lundi 10 mai, à l'invitation du président de l'Université de Strasbourg Alain Beretz, le président du CNRS Alain Fuchs a débuté à Strasbourg une série de visites en région, dans la droite ligne de sa nomination en janvier dernier.
Cette rencontre a été l'occasion de procéder à la signature d'un protocole d'accord entre l'Université de Strasbourg et le CNRS - convention quadriennale 2009 - 2012. Par ce protocole, l'université et l'organisme de recherche se donnent l'ambition d'étendre leur partenariat avec la mise en place d'une véritable politique de recherche commune et l'extension du périmètre des collaborations entre services d'appui à la recherche. L'Université de Strasbourg et le CNRS souhaitent ainsi contribuer à l'émergence d'une politique de site visible sur le plan européen et international.
Cette visite a également permis de vérifier et de réaffirmer que les projets de l'Université de Strasbourg et du CNRS étaient en phase dans le cadre du grand emprunt.
Téléchargez le dossier de presse.
Le président du CNRS a souligné la force des différentes réponses envisagées de la candidature alsacienne, tant en terme de cohérence d'ensemble que de cohésion des acteurs, que l'on retrouve dans les cinq programmes :
La cérémonie de remise des distinctions dans l'ordre des Palmes académiques et dans l'ordre national de la Légion d'honneur se tiendra le vendredi 28 mai 2010 à 14 heures dans l'amphithéâtre A207 du Pôle API, Boulevard Sébastien Brant à Illkirch. Découvrez ou redécouvrez la liste des récipiendaires.
Nomination au grade de Chevalier
Promotion au grade de Commandeur
Promotion au grade d'Officier
Nomination au grade de Chevalier
Comme vous l'annonçait L'Actu dans son précédent numéro, plusieurs services emménagent actuellement dans l'extension du Patio.
Le 19 mai dernier, le président, les vice-présidents (hors Partenariats avec les entreprises), le Cabinet, la Direction générale, le Service des affaires générales et le Service des affaires juridiques ont quitté leurs locaux de l'Institut Le Bel pour emménager au 22 rue Descartes, où ils rejoignent l'Espace Avenir et la cellule Grand Emprunt qui y sont déjà installés.
Attention : les numéros de téléphone attribués antérieurement à vos différents interlocuteurs de ces services ne peuvent être maintenus et une nouvelle numérotation a été prévue.
Consultez l'annuaire présentant leurs nouvelles références.
Cet annuaire comporte dès maintenant les numéros attribués aux personnels du SAP. Ces deniers ne rejoindront le nouveau bâtiment qu'en juin et restent donc joignables pour l'instant à leurs numéros actuels.
Le 27 avril 2010, une convention de mécénat a été signée entre l'entreprise familiale C.E.R.F.C. Llerena et la Fondation Université de Strasbourg pour un don de 250 000 € destiné aux étudiants en licence de Sciences économiques et de gestion.
Le 27 avril dernier Philippe Llerena, P-dg de l'entreprise C.E.R.F.C. Llerena - École de conduite française (ECF) et Régis Bello, président de la Fondation Université de Strasbourg ont officialisé la création d'un fonds de 250 000 € destiné aux étudiants en cycle de licence en Économie et gestion. Cet évènement s'est déroulé au Pôle européen de gestion et d'économie de Strasbourg en présence notamment d'Alain Beretz, président de l'Université de Strasbourg, de Jean-Alain Héraud, doyen de la Faculté de sciences économiques et de gestion (FSEG), et d'anciens étudiants et personnels de la faculté. Régis Bello a souligné le caractère exceptionnel de ce don en le mettant en perspective par rapport à la taille de l'entreprise : « Pour une grand entreprise du CAC 40 cela correspondrait à un don de plusieurs dizaines de millions d'euros ».
Le fonds « André et Anna Llerena » ainsi créé, du nom des parents de Philippe Llerena, servira à soutenir l'accès à la formation de jeunes méritants qui veulent faire des études en économie et gestion au sein de la FSEG. André et Anna Llerena, qui n'ont connu que l'école primaire, ont permis à leurs enfants, à force de travail, de faire des études supérieures et de devenir dirigeants d'entreprises ou universitaires. En mémoire de leurs parents, les enfants d'André et Anna Llerena souhaitent, à leur tour, aider des jeunes à faire des études supérieures dans de bonnes conditions.
Et pourquoi la FSEG ? Parce l'entreprise ECF Llerena a de nombreux liens avec l'Université de Strasbourg, notamment son conseil d'administration, composé de 7 personnes de la famille dont 3 liées à l'Université : les 2 frères de Philippe, Patrick et Daniel, qui ont fait leurs études à la Faculté de sciences économiques et de gestion et sa fille, Stéphanie, en 3e année de licence Économie-Gestion.
À cette occasion, Philippe Llerena, également vice-président de la CGPME d'Alsace (Confédération générale des petites et moyennes entreprises), a souhaité rappeler la nécessité de rapprocher les PMEs de l'Université. En effet : « les PME correspondent à 97% des entreprises ; 40% de la Valeur ajoutée vient des PME ; 50% des salariés en France travaille dans des PME. [...] Les dirigeants de PME sont très proches de leur territoire et de leur région. Il est donc souhaitable que ces mondes se rapprochent car les valeurs des dirigeants sont proches des intérêts des jeunes : il y a une véritable relation de proximité. »
Dans le cadre des échanges scientifiques entre l'Université d'Osaka au Japon et l'Université de Strasbourg, des visites mutuelles de collègues, des échanges d'étudiants et des colloques sont régulièrement organisés. C'est au tour des Strasbourgeois d'accueillir leurs collègues de l'Université d'Osaka pour un symposium commun qui aura lieu les 1er et 2 juillet 2010 à l'ISIS sur le campus de l'Esplanade à Strasbourg.
L'objectif principal est de mieux faire connaitre à nos collègues d'Osaka, devenue la première université du Japon par la taille, l'étendue des domaines de recherche de la chimie strasbourgeoise (et alsacienne) et d'identifier les possibilités de collaboration, d'échanges d'étudiants et de chercheurs dans les domaines de la chimie et de ses interfaces.
Attention : possibilité de présenter 20 posters maximum. Pour assurer le spectre le plus large possible des domaines ainsi présents aux invités, le nombre des posters est limité à UN poster par laboratoire (équipe dans le sens strasbourgeois) et si nécessaire, la priorité sera donnée aux posters venant d'équipes qui ne présentent pas de conférence. Pour des raisons d'organisation, les demandes de posters satisfaisant à ces conditions seront acceptées dans l'ordre où elles nous arriveront, la date limite de réception étant fixée au 11 juin.
Merci d'adresser le titre et le nom des auteurs de posters, en soulignant le nom du présentateur qui indiquera son adresse de courriel à Soumia Hnini
L'inscription à ce symposium est gratuite mais obligatoire pour y participer, elle comprend les pauses café mais pas les repas, sauf pour celles et ceux qui en seront avisés directement, à savoir les conférenciers, modérateurs et présentateurs des posters. Merci donc de vous inscrire dès que possible en utilisant le lien suivant.
Consultez la liste des intervenants
Envoyez nous vos informations à lactu@unistra.fr avant le 2 juin à midi pour une parution le 4 juin.
Consultez les dates des prochains numéros.